18 avril 2012

Semaine Internationale des Couches Lavables

par aupetittetard

Cette semaine, c’est la semaine internationale de la couche lavable. SICL2012 Organisée par Bulle de Coton pour la France, cette manifestation dont le but est de faire découvrir les couches lavables, rencontre chaque année de plus en plus de succès.

Cette année, le thème est: Les couches lavables, un vrai jeu d’enfant!

Objectif: montrer à quel point l’utilisation des couches lavables est simple, contrairement à beaucoup d’idées reçues.

A cette occasion, le Petit-Têtard a concocté une journée spéciale samedi 21 avril, de pair avec une conseillère en couches lavables, Nora Gay.

Déroulement de la journée :

11h : présentation par une conseillère en couches lavables, Nora Gay. Aperçu des différents modèles, les matières, l’entretien, l’économie et l’écologie.

11h30 : ouverture de la discussion avec les participantes, expériences et conseils entre mamans.

14h : présentation par Nora Gay (voir présentation du matin)

15h : trocs de couches lavables entre participantes.

18h : rendez-vous « Le grand change des couches lavables (Great Cloth Diaper Chang )

De plus, durant toute la semaine, du 16 au 22 avril, vous bénéficierez du 10% sur tous vos achats de couches lavables, culottes de protection, culottes d’apprentissage et inserts.

Et, pour un achat d’un lot de 10 couches, un sac à couches, pratique en cas de déplacement, vous sera offert.

Si vous ne pouvez pas passer à Martigny, visitez notre boutique en ligne.

28 mars 2012

L’ASPB, pour un portage physiologique

par aupetittetard

Porter son enfant en écharpe s’apprend. Il nécessite un peu de patience et d’apprentissage afin de connaître quelques règles de base. Prendre un cours et des conseils avisés auprès d’une monitrice formée au portage est vivement recommandé.

L’ASPB, Association Suisse de Portage des Bébés, soutient et conseille les parents par le biais de ses monitrices présentes sur tout le territoire romand. L’association a pour but de promouvoir le portage des enfants tout en respectant la physiologie de chacun. Elle se veut indépendante de toute marque d’écharpe et de porte-bébé.

La formatrice ASPB, après avoir suivi une formation proposée par l’AFPB (Association Française de Portage des Bébés) forme des monitrices de portage ainsi que des professionnels de la santé ou de l’éducation.

L’ASPB bouge !

L’association, qui fête ses 3 ans ce mois, est très active. Elle assure une présence, des démonstrations et conseils dans de nombreuses manifestations publiques autour de la parentalité, des bébés. Les monitrices qui reçoivent une formation continue régulièrement se relaient sur les marchés pour informer le public sur le portage et ses nombreux avantages.

Autre spécificité de l’association. Les nouvelles monitrices doivent exercer un stage pour valider leur formation. En tant que stagiaires, elles assistent à deux cours de portage aux côtés d’une monitrice certifiée. Un moment de partage et d’échanges entre la monitrice confirmée et la future.

Engagement des membres

Les membres de l’association signe une charte qui stipule qu’ils sont en accord avec les principes enseignées par l’ASPB, soit : un portage ergonomique, un soutien dans le maternage de proximité, l’indépendance de toute marque ainsi que la promotion d’écharpes et de porte-bébés de qualité.

Un portage adéquat selon l’association

Quelles sont règles pour porter votre enfant en toute sécurité :

–       Toujours porter votre bébé en position verticale ;

–       Position accroupie, dos arrondi avec un soutien zone par zone (fortement recommandé)

–       La tête de l’enfant se trouve dans le prolongement de sa colonne vertébrale ;

–       Les voies respiratoires sont dégagées, il est possible de passer deux doigts entre le menton et le thorax du bébé ;

–       L’enfant est porté haut et près du corps ; il est à hauteur de bisous.

–       Privilégier des nœuds physiologiques qui nécessitent une seule couche de tissu dans le dos du bébé.

Bon portage à tous et n’oubliez pas : « Un bébé bien porté, c’est plus de liberté et de complicité » comme le souligne l’ASPB.

 

Nathalie

 

21 mars 2012

Le portage: une passerelle entre les cultures?

par aupetittetard

Cette semaine, c’est la semaine contre le racisme. A cette occasion, quoi de mieux pour une maman têtard que de vous parler de ce qui la rapproche le plus d’autres mamans têtards dans le monde entier? En effet, s’il y a bien une chose qu’ont en commun toutes les mamans et tous les papas du monde, c’est le besoin de porter leur enfant ou en tout cas, de trouver un moyen pour se déplacer avec leur bébé (en plus, de les aimer, des les aider à grandir, de les protéger, de les nourrir, etc.).

Donc, voilà, lorsque j’ai commencé à porter, je me suis concentrée sur mes écharpes bien européennes avec leur nouages complexes. Mais, très vite, comme dans la rue,on faisait le rapprochement avec le portage à l’africaine, je me suis renseignée sur ce portage et je l’ai tenté avec mon écharpe. Mais, n’ayant pas de tissu adapté, je me suis arrêtée à des petits tests à la maison. J’ai découvert aussi le mei-tei, inspiré des portes-bébés chinois, le onbuhimo, un porte-bébé japonais et le podeagi, portage coréen.

mei-tei

mei-tei: kubeba

onbuhimo

podeagi

pagne

onbuhimo japonais

Par la suite, j’ai suivi ma formation de conseillère en portage et j’y ai appris que dans le monde entier, les enfants étaient portés. Que chaque civilisations, chaque région, avait son mode de portage, adapté à leurs besoins. J’y ai aussi appris qu’en Europe, et en Suisse, nous portions aussi nos enfants il n’y a pas si longtemps que ça. D’ailleurs, je me demande si ma grand-maman n’a pas été portée petite?

Plus ma dextérité avec les nouages grandissait, plus je me tournais vers les portages traditionnels, plus simples, plus intuitifs, pour les moments de portage du quotidien. Pour les grandes balades, l’écharpes et nos porte-bébé (mei-tei ou préformés) restent le plus adaptés. Cela m’a permis d’échanger avec une maman africaine qui m’a montré comment faire, de commander un rebozo au Mexique, et cette semaine, je vais même pouvoir tester un awayo d’Amérique du Sud (merci Gaëlle).

rebozo traditionnel

rebozo

awayo

Expérimenter le portage de son bébé en écharpe permet de poser un regard différent sur les autres cultures, l’air de rien, on se sent pareil, on réalise combien nous sommes proches et on échange entre mamans. Quoi de mieux pour combattre le racisme que ce rapprochement par les traditions et au travers de nos enfants?

Caroline

5 mars 2012

Le coussin d’allaitement, un indispensable avec bébé

par aupetittetard

Le coussin d’allaitement ? Sans doute un des premiers achats que l’on fait pendant sa grossesse. Un indispensable de la naissance ou presque. On peut le caler tout contre son ventre pendant la grossesse, y mettre une jambe de chaque côté pour soulager les petits maux de cette période de 9 mois. On peut aussi s’installer dans son lit et se reposer avec le coussin autour du ventre. Il est très vite adopté et pas uniquement par les futures mamans. Beaucoup de papas se l’accaparent dans le lit ou sur le canapé du salon au point que parfois il est nécessaire d’investir dans un second coussin d’allaitement… chacun le sien en somme ! Et c’est sans compter que bientôt petit têtard va en monopoliser un lorsqu’il fera ses siestes.

Bébé est né

Après la naissance, il est pratique pour la maman de pouvoir soulager ses bras lors de l’allaitement. L’accouchement, les premières semaines avec bébé autant de moments qui fatiguent la jeune mère. Pour pallier le problème des crevasses, il est nécessaire de positionner bébé exactement en face du mamelon. L’utilisation du coussin d’allaitement permet ce bon positionnement tout en libérant les mains de maman. Parfois, il est pratique de pouvoir s’occuper de l’aîné en lui lisant une histoire pendant cet instant de calme ou alors de manger quelque chose. Le coussin est apprécié même des mamans qui donnent le biberon, car il soulage tout autant les bras et maintient l’enfant qui mange.

Une fois bébé rassasié, souvent il apprécie d’être bien calé au centre du coussin. On peut en profiter pour l’installer sur le côté pour alterner les positions de l’enfant. Le coussin peut se mettre tout autour du bébé pour lui donner ce sentiment de sécurité, il se sentira moins perdu au milieu du lit. Il est possible aussi d’utiliser le coussin pour faire le joint entre le lit parental et le lit de cododo du petit bout. Et une fois que l’enfant aura grandi, il se chargera tout seul de lui trouver encore de nombreuses autres fonctions utiles et agréables.

Choisir son coussin d’allaitement

La bonne longueur d’un coussin d’allaitement est d’environ 160 à 180 centimètres afin de pouvoir enrouler le coussin autour de soi pendant la tétée. Quant à sa composition, il en existe de nombreuses variétés. Un des plus classiques jusqu’à ces dernières années est sans doute celui aux microbilles de polystyrène. L’avantage est de donner un coussin léger mais le polystyrène est loin d’être inoffensif pour la santé. Depuis quelque temps, les parents ont tendance à privilégier les matières naturelles et d’opter pour des coussins au millet ou à l’épeautre. Le coussin est certes plus lourd mais en même temps cela lui offre un meilleur maintien. En plus, l’épeautre, par exemple, dégage une bonne odeur aux vertus apaisantes. Si l’on ferme les yeux, ce doux parfum offre un petit moment d’évasion au milieu des champs. Un plaisir naturel et sain à consommer sans modération !

 

Nathalie

28 février 2012

Babybjorn? Chicco? Non merci. Ou pour quelles raisons ces porte-bébés sont déconseillés.

par aupetittetard

Quand on est futurs parents, jeunes parents, impossible de passer à côté de ces porte-bébés classiques, du type de babybjorn, chicco, tomy, lorsqu’on regarde les articles de puériculture destinés à notre progéniture. Lorsqu’on parle portage autour de nous,  la plupart du temps, les gens pensent à ces porte-bébés.

Mais, pour quelles raisons ces porte-bébés sont fortement déconseillés par toutes les conseillères en portage et par une bonne partie des professionnels de la santé?

1. le respect de la position naturelle dite « physiologique » de l’enfant

bébé en position physiologique

Lorsque l’enfant naît, sa colonne vertébrale a besoin d’être soutenue, car la musculature n’est pas encore assez forte et surtout la colonne est encore en formation et sous forme de cartilage. La forme naturelle de sa colonne est arrondie, on va donc essayer de maintenir cet arrondi dans le système de portage et soutenir sa colonne zone-par-zone.

Il faut aussi penser à la formation de ses hanches. Pour un développement optimal de celles-ci, la position accroupie (genoux plus hauts que les fesses) est conseillée.

En résumé, lorsque nous portons un bébé, il faut maintenir au maximum sa position naturelle.

Dans un porte-bébé du type babybjorn, le bébé est placé droit, sa colonne est droite, voire cambrée. Il n’est pas soutenu zone-par-zone sur toute sa colonne et donc se retrouve facilement balancé d’un côté à l’autre. Il a les jambes droites qui pendent de chaque côté. De plus, ses bras sont coincés dans les ouvertures et il ne peut atteindre ses mains, ce qui est très perturbant pour le bébé qui a besoin de pouvoir téter ses mains pour se rassurer.

chicco: bébé en position droite, jambes pendantes, mains coincées

manduca (physio): le bébé est accroupi, les mains à portée de bébé, soutien dorsal

2. La sur-stimulation du bébé

Souvent, avec un babybjorn, on est tenté de porter face au monde. Deux raisons à cela: d’une part, il arrive un moment où l’enfant veut voir le monde et comme le babybjorn ne permet pas le portage sur la hanche ou dans le dos, les parents ne voient que cette possibilité. Et d’autre part, les fabricants ne lésinent pas sur les images face-au-monde pour faire leur publicité!

Mais: le portage face au monde en écharpe ou en porte-bébé est fortement déconseillé. Tout d’abord, dans cette position,

babybjorn: face au monde

le bébé se retrouve le plus souvent cambré, suspendu par son entre-jambe. Il est placé comme en suspension dans les airs, volant au devant de tous les dangers… oui, pour lui, rien ne le protège placé ainsi.

De plus, il se retrouve complètement sur-stimulé par tout ce qui l’entoure. Il se prend en pleine figure toutes les lumières, les bruits, les mouvements qu’il rencontre et ce, sans aucune possibilité de repli. Son seul salut: s’endormir. Un enfant doit pouvoir se réfugier dans le calme lorsqu’il se sent agressé.

Et n’oublions pas que savoir que le parent existe toujours lorsqu’il n’est plus dans le champ de vision du bébé est une aptitude que l’enfant acquiert assez tard, plus tard que la période durant laquelle il est porté ainsi. Ce qui signifie que l’enfant porté ainsi, face au monde, n’est pas rassuré par la présence de son parent.

Et pour finir, cette position n’est pas agréable non plus pour le porteur, tout le poids de l’enfant portant sur l’avant, le porteur n’a pas d’autre choix que de se cambrer pour compenser.

3. Le porteur

La ceinture ventrale d’un babybjorn est souvent située trop haute pour le porteur. Ce qui rend le portage peu confortable. De plus, comme l’enfant n’est pas blotti contre le porteur, son poids porte sur l’avant. Le bébé n’est pas actif dans le portage, il semble donc plus lourd. Ces deux derniers points font que porter ainsi son enfant est vite pénible pour le dos et souvent, le portage est rapidement abandonné car trop douloureux.

Il faut savoir que lorsque l’enfant est en position physiologique, il devient actif et participe au portage, il s’agrippe. De plus, il est collé au porteur. Tout ceci rend le portage plus simple et plus léger et c’est ce qui permet de porter encore l’enfant de 3-4 ans.

4. Quels porte-bébés physiologiques?

ergo

Il existe des multitudes de porte-bébés physiologiques, des porte-bébés à boucles, d’autres à

mei-tei, didytai

attaches, des écharpes. Je vous en parle ici. Avec ces porte-bébés, vous pourrez non seulement permettre un développement psychomoteur optimal de votre enfant, mais aussi accéder à un portage confortable pour vous. Je ne peux que vous conseiller de contacter une conseillère en portage pour avoir des conseils adaptés ou faire un tour en boutique de maternage.

Caroline

20 février 2012

Signe avec moi, une méthode de communication adaptée aux bébés

par aupetittetard

Bébé a faim. Comment peut-il vous le signifier sans pleurs? En signant, tout simplement. Le concept «Signe avec moi», né aux Etats-Unis, permet aux enfants «préverbaux» de s’exprimer et d’être mieux compris par leur entourage en attendant que la parole se mette en place Un moyen simple et ludique de communiquer avec les petits avant qu’ils ne sachent parler.

«Mais pourquoi pleures-tu mon bébé? Que veux-tu? Je ne comprends pas! Si seulement, tu pouvais me le dire.» Quel parent ne s’est jamais fait cette réflexion au contact de son enfant! Dès son plus jeune âge, Petit Têtard cherche à communiquer avec ses parents et essaie de leur dire des choses, bien avant de pouvoir parler. Les tout-petits s’expriment très vite avec leur corps et en imitant les gestes tel «au revoir», «bravo» et cela bien avant de prononcer de vrais mots. «Signe avec moi» est un concept qui propose aux enfants (dès 6 mois et jusqu’à 30 mois environ) de s’exprimer en utilisant des signes de la LSF (Langue des Signes Française). En effet, il est bien plus aisé pour un bébé d’imiter un geste qu’un son. La maîtrise des mots est longue et compliquée.

Avant de parler…

Vers 8-10 mois, un bébé saisit la signification de nombreux mots et serait donc prêt à parler, car son cerveau a atteint la maturité nécessaire pour les manipuler. Pourtant, il faudra patienter encore plusieurs mois avant qu’il ne prononce ses premiers mots autour de 12 à 15 mois. L’enfant ne maîtrise pas encore son appareil phonatoire (muscles de la bouche). Certes, il prononce bien des sons, des intonations mais ce n’est pas forcément compréhensible. Résultat: le bébé est frustré de ne pouvoir bien communiquer avec ses parents. Les adultes, de leur côté, souhaiteraient parfois avoir des éléments de réponse ou des clés leur permettant de mieux saisir pourquoi leur enfant pleure. «En sachant que l’enfant va être compris, cela l’encourage à s’exprimer!» insiste Chantal Bérard, responsable suisse pour «Signe avec moi» et de poursuivre: «Les signes permettent de soutenir la parole. On a donc plus confiance en soi pour communiquer».

La langue des signes pour les bébés

Le principe est d’apprendre au jeune enfant des signes simples issus de la Langue des Signes Française (LSF) pour lui permettre de s’exprimer plus tôt et plus aisément sur ses besoins, ses sentiments, son environnement, ses activités, etc. Le bébé apprendra facilement plusieurs signes comme «manger», «boire», «peur», «maman»,… qui pourront s’avérer très utiles. C’est d’autant plus aisé qu’il emploie déjà naturellement de nombreux gestes pour se faire comprendre. En pratique? «On utilise les mots les plus importants de la phrase. Par exemple, pour demander à son enfant « tu aimerais manger une orange? », je vais reproduire les mots « manger » et « orange » explique Chantal Bérard et d’ajouter: «On accompagne toujours les gestes de la parole. Ça apporte un plus dans la communication». Les tout-petits restent très attentifs à tous les faits et gestes des adultes. En associant un signe LSF pour signifier tel ou tel mot à chaque fois qu’il sera prononcé, l’enfant le reconnaîtra rapidement et pourra le reproduire. Ce mode de communication est ludique et crée une certaine complicité entre parents et enfants.

Un concept américain

Tout a débuté il y a vingt-cinq ans aux Etats-Unis. Deux Américaines ont élaboré un programme s’appuyant sur la langue des signes américaine, appelée «Babysign». Le but était d’apprendre des signes simples aux parents et personnes travaillant avec des enfants grâce à un livre et à des ateliers. Un grand succès Outre-Atlantique. En France, Nathanaëlle Bouhier-Charles et Monica Companys ont créé en 2004 «Signe avec moi» en s’inspirant de la méthode américaine. En Suisse, le concept existe depuis quatre ans. Aujourd’hui, de nombreux ateliers se sont développés dans toute la Suisse romande.

Les bénéfices:

–       réduire les frustrations;

–       diminuer le stress, le bruit…;

–       augmenter l’estime de soi (de l’enfant), la confiance en l’autre;

–       donner goût à la communication;

–       stimuler l’imagination;

–       mieux satisfaire les besoins des petits;

–       enrichir la relation avec l’enfant.

 

Signe avec bébé

Il existe des ateliers «Signe avec moi» dans tous les cantons suisses romands. Ces lieux de rencontres permettent de s’initier aux signes de la LSF, d’échanger avec d’autres parents et de découvrir une nouvelle méthode de communication avec les bébés. L’atelier se compose de six sessions d’environ quarante-cinq minutes. Lors de chaque rencontre, les participants, en petit groupe, découvrent des signes de base sur différents thèmes de la vie quotidienne comme les activités, la nourriture, la toilette, les animaux, etc.

J’ai participé à un atelier avec mon petit bonhomme lorsqu’il avait 8 mois. J’ai beaucoup signé au départ, puis j’ai un peu lâché, sauf quelques signes que je faisais souvent. Et vers 18 mois, Vincent a commencé à bien signer. « maman », « papa », « merci » « encore », « boire » « chanter ». Il était tellement fier. Rapidement je remarque que de signer lui ôte des frustrations. Oui le fait de pouvoir se faire mieux comprendre  il est tout heureux. Et ma puce qui avait 3 ans et demi à l’époque a aussi participé au cours. Du coup, Lucie a beaucoup de plaisir à signer, elle connaît de nombreux signes. On fait aussi des chansons ensemble le soir. C’est elle qui réclame et elle signe avec son frère. Cela a amené beaucoup de complicité dans nos relations entre mon fils et moi, avec ma fille et mes enfants entre eux. Et il m’arrive régulièrement de faire passer des messages en signe à ma grande alors qu’on était en société. C’est un échange complice très sympa.

Nathalie

13 février 2012

Le portage par grand froid

par aupetittetard

Un petit billet de saison pour ce lundi. Comment porter son bébé lorsqu’il fait très froid ou s’il y a du vent? Ce sont des

portage pluie

questions que l’on nous pose beaucoup en ce moment, et ces questions méritent qu’on s’y arrête un peu. Certains se demandent aussi s’il est bien approprié de porter son enfant par grand froid et si le bébé ne serait pas mieux dans la poussette, au chaud dans sa chancelière. Je vais donc tenter de répondre à quelques unes de ces interrogations liées à ces températures polaires.

Le portage est-il adapté lorsqu’il fait très froid?

Oui. S’il y a bien des situations dans lesquelles le portage est particulièrement adapté, c’est bien lorsqu’il fait très froid pour autant que l’on respecte certaines règles de base et de sécurité. En effet, l’enfant porté est directement en contact avec la chaleur du corps du porteur, donc sa température est maintenue, et il peut enfouir sa tête contre le porteur pour se protéger du vent.

Les règles: On porte son enfant le plus proche de soi, c’est-à-dire sous sa veste et non par-dessus. Ainsi, l’enfant profite de la chaleur corporelle du porteur et se maintient au chaud. De plus, il faut être très attentif à sa position qui doit être accroupie (genoux plus haut que les fesses, les hanches forment un M) et son dos arrondi. Dans cette position, l’enfant n’a pas de pan d’écharpe ou le porte-bébé qui lui compresserait l’artère fémorale passant au niveau de ses cuisses. C’est cette compression qui peut engendrer des engelures des membres inférieurs par grand froid et qui explique pourquoi nous entendons beaucoup de recommandations de ne pas porter par ce temps. Mais, ces recommandations ne parlent pas de portage physiologique, on parle là des portes-bébés classiques que l’on trouve dans tous les magasins de puériculture traditionnels, du type de baby-bjorn, chicco, etc.

Comment placer mon bébé sous ma veste?

portage devant ou sur la hanche:vous avez deux possibilités: garder votre veste, la fermer comme vous pouvez et

Avec une couverture polaire

rajouter une couverture polaire que vous faites tenir soit en la coinçant dans le nouage, soit avec des

Avec une veste de portage

petites pinces. Vous pouvez aussi utiliser une couverture de portage adaptée qui se place sur l’enfant comme un poncho et qui permet de bien le couvrir.

L’autre possibilité sont les habits de portage: vestes, manteaux, ponchos. Ces habits sont en général prévus pour être utilisés avec l’enfant ou sans. On en trouve de toutes sortes, à des prix divers, mais en général leur prix est quand même assez élevés, d’une part parce que le marché n’est pas immense, mais aussi parce que c’est tout de même un peu plus complexe à fabriquer qu’une simple veste.

Si vous êtes couturière, vous pouvez aussi la faire vous même, il existe plusieurs patrons et modes d’emploi sur le net pour se donner des idées.

 

Portage dos avec veste et bébé de 18 mois

Portage dans le dos: Dans ce cas, la veste de portage ou le poncho est nécessaire. En situation exceptionnelle, on peut toujours mettre sa veste à l’envers et poser la couverture sur l’enfant. Mais, cette solution est loin d’être très confortable pour le porteur et surtout, elle nécessite de ne pas être seul avec l’enfant.

Comment habiller mon enfant?

Si vous le portez sous votre veste, pas besoin de trop l’habiller. Vêtez-le comme à l’intérieur avec

Suses 3en1

des habits légers et respirants. Privilégiez plusieurs couches plutôt qu’une grosse. Couvrez-lui bien la tête, le cou et tout ce qui dépasserait.

De toute manière, quelque soit la saison à laquelle on porte, on évite toujours de trop les couvrir. N’oubliez pas que le fait d’être collé au porteur, tient déjà chaud à l’enfant.

Pour la tête, je suis assez fan des cagoules. D’une part, cela permet de ne pas faire tomber le bonnet quand on enfile la veste et que l’enfant est dans le dos et d’autre part, cela couvre la tête et le cou parfaitement.

Quelle est l’avantage d’une veste de portage?

L’avantage de posséder une veste de portage est qu’elle est adaptée à la situation. Avec une veste, vous pouvez porter votre enfant devant ou dans le dos sans avoir peur qu’il ait froid et de manière très confortable. De plus, ces vestes sont conçues de manière à pouvoir les mettre même sans enfant, ce qui fait que nous avons une veste pour tous les jours. On en trouve de toutes les sortes, de toutes les formes, dans des matières très différentes. Pour faire son choix, rien ne vaut d’en tester quelques unes (le Petit-Têtard en a quelques unes en stock) et surtout de se demander pour quelles occasions essentiellement on a besoin d’une veste.

Le Petit-Têtard vous souhaite un bon portage hivernal!

Caroline

7 février 2012

Ambre pour bébé, petit bijou miraculeux ?

par aupetittetard

Votre bébé a les joues rouges, est grincheux, il bave et attrape pour mordre tout ce qui est à sa portée. Ce sont les débuts des poussées dentaires. Une longue, une très longue période parfois pour les parents. Car un petit têtard qui souffre est un petit têtard qui chouine et pleure. Après pour certains enfants, tout se passe très facilement, un matin, hop on voit une petite pointe blanche qui s’érige alors que bébé est de bonne humeur et qui n’a, semble-t-il, pas remarqué lui-même ce qui venait de se produire à l’intérieur de sa cavité buccale. D’ailleurs si son premier enfant est de ce modèle-là, n’allez pas crier sur tous les toits que vous avez les bonnes méthodes, que le gel dentaire fait tout son effet facilement. Il en sera peut-être autrement pour le second enfant.

Et votre modèle à vous ?

Il hurle au milieu de la nuit pendant des semaines alors que tous les matins, vous scrutez ses gencives ; ces satanées dents ne sont toujours pas sorties ! Et dès qu’une petite dent apparaît, le compte à rebours est enclenché. « Plus que 18 dents » soufflez-vous! Racine d’iris, gel pour les dents, gélules homéopathiques, vous avez tout essayé… Et le collier d’ambre, avez-vous testé ? On le sait, l’ambre a des vertus apaisantes. Cette résine végétale fossilisée âgée de plus d’un million d’années pourrait apaiser votre bébé lors de ses poussées dentaires.

Son origine

L’ambre est une résine fossilisée des ancêtres de nos pins et épicéas. Les forêts qui bordaient le littoral de la mer Baltique ont été engloutis sous les eaux il y a environ 10 millions d’années. Aujourd’hui les Pays Baltes sont donc riches en ambre. Il existe de nombreuses teintes naturelles. Depuis toujours, les hommes sont fascinés par l’ambre. Très tôt, on lui attribuait des pouvoirs magiques. L’ambre contiendrait la lumière du monde. Brûlé, il dégage un parfum aimé des dieux. Les Romains le faisait brûler comme de l’encens.

Les vertus thérapeutiques de l’ambre

On a longtemps appelé l’ambre « Pierre Magique des temps anciens » pour les bienfaits qu’il apportait aux hommes. Ses vertus : l’ambre active la circulation sanguine, calme la fièvre et les infections, donne des forces et combat la fatigue, soigne la vue, agit sur les glandes endocrines. On l’utilise contre les irritations de la peau, contre le stress et la dépression, pour l’asthme et les voies respiratoires, etc.

Il est d’ailleurs coutume d’offrir un collier d’ambre aux nouveau-nés pour les fortifier et les aider à dormir ainsi que de combattre les inflammations dues à l’arrivée des dents et réguler le système nerveux. L’ambre agirait directement sur le corps énergétique en apportant calme, force et équilibre.

Bref de grandes vertus, tant pour nos petits têtards que pour nous, adultes. Au delà de ses vertus, l’ambre est très joli à porter. Alors qu’on y croit ou non en ses bienfaits, porter ce bijou contribue déjà au bonheur!

Nathalie

29 janvier 2012

porter son enfant: le sling

par aupetittetard

Le sling est un porte-bébé constitué d’une large bande de tissu avec deux anneaux cousus à une de ses extrémités. Le sling le plus adapté au portage d’un enfant est celui fabriqué en tissu d’écharpe, d’une part de par la qualité particulière du tissu qui permet non seulement de bien soutenir l’enfant, mais aussi de permettre de maintenir l’arrondi de la colonne du nouveau-né. Et dautre part, ces slings en tissu d’écharpes permettent un réglage fin car ils sont sans rembourrage.

Comment porter en sling?

Le portage en sling est un portage asymétrique: le poids est réparti seulement sur une épaule du porteur. On peut porter devant, en ventre-à-ventre, sur la hanche, voire même sur le dos. Par contre, on porte toujours un bébé à la verticale!

sling ventre-à-ventre

sling hanche

sling dos

 

 

 

Pas de portage en berceau!

En effet, on voit beaucoup de photos de portage en berceau dans un sling, mais ce mode de portage est très fortement déconseillé. Lorsque l’enfant est placé en berceau dans un moyen de portage, il a tendance à se recroqueviller et ses voies respiratoires peuvent se retrouver obstruées. Il y a aussi danger en cas de régurgitations du bébé. De plus, cette position ne favorise pas la digestion et le bébé ne se trouve pas en position respectueuse de sa physiologie.

les différentes coutures pour les slings

Au-delà des différences inhérentes au tissu du sling, un autre point peut distinguer un sling d’un autre, c’est la manière dont les anneaux sont cousus.

la couture sans pli: Ce type de couture, de plus en plus répandu, permet de bien étaler le tissu sur l’épaule et donc de

sling sans pli

mieux répartir le poids à la fois sur l’épaule et dans le dos, ce qui rend le portage asymétrique un peu plus confortable. Pour certaines personnes, souvent les personnes menues, ce type de couture est un peu inconfortable car le tissu a tendance à descendre bas sur le bras.  Pour ma part, c’est avec ce type de sling que j’arrivais le mieux à installer mon second quand il était encore un nouveau-né.

la couture à plis serrés: C’est le type de couture qu’on trouve le plus en exemple si on essaie de trouver un patron pour fabriquer son propre sling. C’était aussi le plus répandu il y a encore peu de temps, mais plusieurs marques ont modifié leur couture pour passer des plis serrés à aucun pli, comme hoppediz, dolcino et babylonia, donc pensez à vérifier le type de couture si vous vous intéressez à une des ces marques. Les plis serrés rendent souvent l’installation du sling un peu plus technique pour avoir un bon confort pour le porteur.

sling à plis serrés

la couture à plis larges: Dans ce cas, on a un sling un peu hybride qui mixte les deux types de couture. Il permet non seulement de bien étaler le tissu sur l’épaule, mais aussi empêche le tissu de trop tomber sur le bras. Je ne connais qu’une marque qui fait ce genre de couture, c’est neobulle.

sling à plis larges

Le boom du sling

Le sling connait un réel boom depuis ces deux dernières années, d’ailleurs pratiquement toutes les marques d’écharpes proposent actuellement des slings dans les mêmes coloris que leurs écharpes. Il se trouve que le sling est vite mis, vite enlevé, prend peu de place, nécessite un apprentissage bien plus rapide qu’une écharpe, c’est le mode de portage idéal pour un enfant qui commence à marcher et il est très agréable pour un nouveau-né, surtout lorsqu’il y a une fratrie devant.

Je remarque aussi que le sling plaît beaucoup aux porteurs occasionnels. Car, pour se sentir à l’aise avec une écharpe, il faut s’entraîner régulièrement les premiers temps, afin de prendre la main. C’est moins nécessaire avec un sling. Du coup, les papas semblent bien apprécier ce mode de portage, surtout s’ils n’ont que le week-end pour pouvoir porter leur nouveau-né.

Caroline

23 janvier 2012

Bébé en couches

par aupetittetard

Votre petit têtard arrive tout bientôt ? Ça y est les préparatifs sont lancés. Parmi les indispensables avec un nouveau-né, il y a bien entendu l’achat des couches. Il y a encore quelques années, la plupart des parents ne se posaient aucune question. Petit bout allait porter des couches jetables classiques. Mais depuis quelque temps, on note une évolution. L’ère du bio a fait son entrée, on s’interroge sur les matières, sur le gaspillage, la pollution et sur les aspects financiers. Surtout qu’il faut noter qu’un enfant de la naissance à la propreté emploie en moyenne 5 mille couches. Les parents ont désormais le choix. Ils peuvent opter pour trois formules : la couche jetable classique, la couche jetable écologique et enfin la couche lavable.

La couche jetable classique

Elle se compose d’une épaisseur de plastique extérieure, de cellulose et d’un gel absorbant. Les petites fesses de bébé sont en contact avec du plastique et différents produits chimiques presque 24 heures sur 24 heures pendant deux ans et demi ou plus.

Pour la fabrication d’une couche jetable classique, il faut compter une tasse de pétrole. La couche usagée est jetée aux ordures (elle représente 40 pour cent des déchets ménagers d’un foyer ayant un enfant entre 0 et 2 ans), puis incinérée. L’utilisation des couches jetables génère, par enfant, une tonne de déchets dégradables en 200 à 500 ans. Au total, pour un enfant, il faut compter un budget à peu près Fr. 1’800 francs (le prix moyen d’une couche est de 37 centimes).

Son utilisation peut paraître simple, on emploie, puis on jette ; elle correspond à la consommation rapide de notre société actuelle.

La couche jetable écologique

C’est un peu la nouvelle tendance. Cette couche est moins nocive pour l’environnement et plus saine pour bébé. Les matières sont en partie renouvelables et exempts de produits chimiques. À la place du plastique extérieur, on retrouve de l’amidon de maïs. La cellulose est produite à partir de bois provenant de forêts gérées durablement.

Les couches jetables écologiques sont biodégradables à divers degrés selon les marques. Elles ne sont pas nécessairement rapidement biodégradables. Après si on jette la couche aux ordures comme une couche classique, son incinération sera plus simple avec moins de résidus toxiques à condition, bien sûr, qu’on ne l’enveloppe pas dans un sachet en plastique.

La couche lavable

Elle s’incrit dans la durabilité et l’économie. Il en existe pour tous les goûts, des toutes-en un, des couches avec des culottes de protection, des tailles uniques, de petites et de grandes tailles et des quantités de marques différentes. Les matières sont en bambou, en microfibre, en coton ou coton bio. Le textile permet une meilleure respiration et évite souvent les allergies. Aujourd’hui, les couches lavables sont modernes, préformées comme les jetables et lavables en machine. Il n’est donc pas plus fastidieux de mettre son enfant en lavable qu’en jetable. Rien à avoir avec les couches d’époque où les enfants portaient des langes noués.

Choisir les couches lavables est un investissement en temps et en argent au départ pour s’informer et bien choisir. Mais au niveau financier même en ayant qu’un seul enfant, les parents sont déjà gagnants. Pour ceux qui hésitent encore à sauter le pas, vous pouvez commencer par un lot de location pour une quinzaine de jours ou même un mois.

Bons choix à tous !

Nathalie